Rhabillée pour l'été...


Aujourd'hui j'ai mis des vêtements 
Trop grands pour moi
Je lui ai piqué ses fringues
Sur mes frêles épaules
Je porte sa tristesse
Moi je n'y ai pas droit
La mienne n'existe pas
On ne pleure pas
Un être inexistant
Simplement façonné 
Dans l'indélicaresse 
D'un esprit désœuvré
Je me suis coulée 
Dans son chagrin
Et comme elle 
J'ai attendu demain…





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