Pyörremyrsky

(...Ou mon ouragan)


Le vent se lève
Si joyeux
Qu'il en oublie
De m'avertir
Que bientôt
Tout ne sera
Que champ
De ruines
Car tout envoyer
Valser
Pour mieux
Avancer
Tel est son credo

Elle aime jouer
À couette-vole
Et mon pauvre
Édredon
Ne résiste pas
Bien longtemps 
Au tourbillon
Indompté

Contrainte
À mon tour
Je m'envole 
Dévastée
Ainsi loin 
De la tempête
Et touchant
À nouveau 
Terre
Je la vois
Partir

Ma sœur
Cette tornade.




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