Délire sous endorphines

Vieille maison
Poutre apparente
Attachée à ce mât
Je me rêve marquise
De l'Ancien Régime
Enlevée
Par des Corsaires du Roy
À moins que ce ne soit
Des pirates
Des mers
Inhospitalières...
Ils me somment
De leur donner mon nom
Afin de réclamer une rançon.
Mais même exposée,
Cheveux aux vents et marées
Devant ces goujats,
Je reste fière
Et à toutes leurs questions,
Je ne leur oppose que le dédain
De mon silence,
Même en haillons...
Ils en ont alors assez,
De qui se moque-t-on ?
Et font chercher le fouet
Pour ma langue délier
Et mon insolence me faire payer...
Aïe !
Alors tu dors pendant une correction ?
Ne t'en fais pas
Je vais m'appliquer à te réveiller !
Chose promise...
Tu m'intimes
De compter les coups qui aussitôt
Pleuvent en représailles
Sur mon dos.
Après quelques minutes
Sous tes assauts,
Sur le chemin de la résipiscence,
Je gémis en fin
Ma repentance
Et confesse l'irrespect
De mon affront.

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