Theatrum mundi.

Un, deux, trois
Le brigadier frappe
Le rideau se lève
Peut alors commencer la représentation

Un, deux, trois
J’avance sur un fil
Ta patience sur le grill
Tes avertissements vains

Un, deux, trois
Plus le temps de négocier
Me voilà déculottée
Et toute rougissante

Un, deux, trois
Ma respiration saccadée
Par dessus les coups
Que tu me forces à compter

Un, deux, trois
C’est le nombre de doigts
Présence envahissante
Que tu glisses en moi

Un, deux, trois
Encore quelques affronts
Et autres insolences
Avant de me rendre à la raison

Un, deux, trois
Repentance, remords et contrition
J’implore à genoux
Mille fois pardon

Un, deux, trois
Petites révérences de circonstances
Côté cour, côté jardin
Puis à l’aimable assistance…



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