À corps rompu...

J'abîme

Ma jeunesse

Quand ma naïveté

Bute

Contre ta légèreté

Tu piétines

Mon innocence

Par tes silences

Ton inconstance

Me déroute

Essaime

Mes doutes

Ta désinvolture

Me fascine

Mais 

Me blesse

À l'heure

De panser

Mes égratignures

Je me dilue

Dans tes oublis

Je n'ai même plus

L'envie

De mordre 

La main qui m'a nourrie…